Georges Crawford testimony

Georges Crawford


In 2010, I was at the peak of a stimulating and productive career.  I was a life-long outdoor sports enthusiast and distance runner.  I was 56 years old.  Within a year, I was diagnosed as having Parkinson ’s disease.  I have always looked for the bright side of things, and this occasion was no different: at least I now had an explanation for my occasional foot cramps, weaker voice, elbow pain, tiredness, and inability to exercise at the intensity of past months and years.   But I also had to accept some new realities.  I could no longer do my job, and in particular I could no longer endure the stress, regimen and physical effort of being a top-category “frequent flyer” global business traveler who was expected to be an expert in the development and application of water treatment technologies in many parts of the world.  I have therefore lost contact with my coworkers, industry peers and clients, and I no longer enjoy the intellectual stimulation of my job. 
Life is now quite different from what I expected!  Having Parkinson ’s disease means that I can no longer work, nor can I go for those long-distance runs or cross-country ski sessions that I have always enjoyed.  I must have one or two naps nearly every day, and I am learning how to “pace” myself while still being as active as I possibly can.  Parkinson’s disease sneaks up on you, and has a devastating effect on one’s life.  It will continue to creep up on me, making my world a little smaller each year.   Meanwhile I am finding new ways to enjoy myself: I enjoy long walks each day, I am selling my house, and I have bought a cottage on a lake that is increasingly becoming my home. 
There is hope that a cure for Parkinson’s will be found, or that ways will be found to slow down the progression of the disease and its symptoms.  Research is needed.   My neurologist has already mentioned brain surgery as a possibility for me, based upon the promising results of recent research.   I am trying to help by participating in a research study in Toronto that is experimenting with injection (rather than the use of pills) for the administration of the basic drug treatment for Parkinson’s disease, the objective being to reduce the undesirable side-effects of taking levodopa. 
My name is George Crawford.  I am 59 years old, with two wonderful sons in post-graduate studies at Queen’s and Toronto universities.  I enjoy life every day.  My challenge, for the rest of my life, is to stay as active as I can.  To do that, I need to delay the inevitable progression of Parkinson’s disease through exercise, diet, rest, attitude and medical treatment.  And I need to hope for a breakthrough in medical treatment and treatment research.

Témoignage de Georges Crawford (Toronto)
Mon nom est George Crawford et j'ai 59 ans. En 2010, j'étais au sommet d'une carrière stimulante et productive. J’étais un coureur de marathon et un amateur des sports de plein air. J'avais 56 ans. C’est alors qu’on a diagnostiqué la maladie de Parkinson.
Toutefois, j’ai toujours regardé le côté positif des choses : j'avais maintenant trouvé une explication à ma fatigue, aux crampes dans mes pieds, ma voix affaiblie, une douleur au coude, et l’incapacité de m’entrainer avec la même intensité.
J'ai dû accepter ma nouvelle réalité: je ne pouvais plus exercer ma profession en raison du stress et de l'effort physique requis pour demeurer un expert international en développement et application des technologies de traitement des eaux, et un voyageur d'affaires mondial. Aujourd’hui, je ne jouis plus de la stimulation intellectuelle que m’apportait mon travail et je perds peu à peu contact avec mes clients et mes collègues dans l’industrie du génie des eaux.

Désormais ma vie est complètement différente de ce à quoi je m’attendais! Avec la maladie de Parkinson je ne peux plus travailler, courir des marathons, faire du ski de fond ou pratiquer les sports et activités que j’ai tant aimés. Il me faut maintenant faire une ou deux siestes chaque jour et apprendre à doser mes activités afin de demeurer aussi actif que possible aussi longtemps que possible. La maladie de Parkinson envahit graduellement, à pas de loup et a un effet dévastateur sur ma vie. Elle continuera de s’infiltrer en moi, rapetissant mon monde un peu plus chaque année.

Désormais, je me bâtis une nouvelle façon de vivre. J’ai mis ma maison de Toronto en vente et acheté un chalet sur le bord d’un lac et en pleine nature. Ce chalet devient progressivement mon nouveau chez moi et j’y fais chaque jour de longues promenades.

J’ai aussi espoir que l’on puisse guérir un jour cette fichue maladie de Parkinson, ou du moins ralentir la progression de la maladie et de ses symptômes. Cela nécessite toutefois d’énormes efforts de recherche!  Mon neurologue m’a récemment annoncé qu’une chirurgie cérébrale serait peut-être possible dans mon cas, en raison justement des résultats prometteurs de récentes recherches.  Pour ma part, je contribue à cet effort en participant à une étude qui expérimente un nouveau processus d'injection du médicament Levodopa (plutôt que l'utilisation de pilules), dans le but de réduire les effets secondaires indésirables de la prise de ce médicament.

Je suis fier de mes deux merveilleux fils qui font leurs études supérieures aux Universités de Toronto et de Queen’s.  Je profite de la vie chaque jour et mon défi, pour le reste de mon existence, est de rester aussi actif que possible. Pour ce faire, j’essaie de retarder la progression inévitable de la maladie par une attitude positive, par de l'exercice, une diète, du repos et par un traitement médical intensif.  Par-dessus tout, je continue d’espérer et de croire en une percée dans la recherche médicale qui conduira à la guérison de la maladie de Parkinson.

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